vendredi 29 février 2008

Le lire pour le croire

STUPEFIANT !!



Mes amis

Il n’est pas dans ma nature de critiquer l’action des « autres »
Mais plutôt de « faire ».

Et pourtant voila des jours que je critique.

Comme il est normal dans ce cas, la nuit, l’on se retourne dans son lit en se disant « Et si je me trompais ? Et si j’étais dans le regret d’un monde passé qui ne reviendra pas ? »

Mais voila que le destin met entre mes mains le rapport du commissaire enquêteur désigné pour examiner le projet de PLU.

Son analyse est identique à la mienne…. en plus sévère.

Il est d’une particulière gravité que le maire et le conseil n’aient tenu aucun compte de cet avertissement ……

Comment le croire maintenant ?





« Le zonage et les orientations d’aménagements proposés ne semblent pas en cohérence avec les objectifs portés par l’Etat et/ou déclinés par la commune .

Dans les stations, les emprises sur les espaces naturels boisés appauvrissent le paysage et portent même atteinte à « l’outil ski ». L’examen des lieux à l’éclairage de certaines observations du public, montre que l’environnement est peu pris en compte, le souci du développement durable peu perceptible et la solidarité, plutôt négligée »





Le Commissaire enquêteurs
Marcel Pretti
20 novembre 2006

…………….

6-1 … L’examen au fond des pièces du dossier fait apparaître des incohérences. Le diagnostic établi dans le rapport, les axes stratégiques du développement déclinés dans le P.A.D.D., les prescriptions du « porter à connaissance », celles de l’article 121-1 et suivants du code de l’urbanisme, ne sont en accord ni avec la traduction qui en est faite dans les orientations d’aménagement ni avec la traduction spatiale figurant sur les plans de zonage.

Le zonage et les orientations d’aménagements proposés ne semblent pas en cohérence avec les objectifs portés par l’Etat et/ou déclinés par la commune :

- Fixer la population locale en lui permettant d’accéder au logement ou à la construction de son habitation.
- Protéger l’espace rural contre la pression foncière et freiner la spéculation foncière.
- Revitaliser les activités agricoles et protéger le patrimoine culturel, architectural, foncier.
- Arrêter la prolifération des lits marchands pour protéger « l’outil neige », le paysage et la qualité de vie.
- Maîtriser les transports et favoriser la mixité sociale et des fonctions urbaines.
- Ouvrir des perspectives d’aménagement permettant de faire évoluer l’image « tout ski » de la station.

6-2 Vues de lieu : Elles ne font Que confirmer, ce qui apparaît sur les plans de zonage. La création de zone IAU dans les villages, va exacerber la spéculation foncière et multiplier les résidences secondaires au détriment de la création d’habitat permanent.

Dans les stations, les emprises sur les espaces naturels boisés appauvrissent le paysage et portent même atteinte à « l’outil ski ». L’examen des lieux à l’éclairage de certaines observations du public, montre que l’environnement est peu pris en compte, le souci du développement durable peu perceptible et la solidarité, plutôt négligée.

La notion de qualité de vie dans les secteurs pavillonnaires des stations, semble un peu maltraitée au vu de la prolifération des zone UH et de la possibilité données aux hôtels de s’implanter en zone UC avec tous les avantages des zones IAUIh.

6-3 Entretiens divers : Ils montrent, d’une part, que les élus sont bien conscients des insuffisances du projet de PLU. Cependant pris dans l’engrenage des contraintes budgétaires ils ne voient pas comment passer du modèle économique traditionnel de développement continu de l’entreprise à un modèle économique consistant à exploiter une entreprise par venue à un état d’équilibre, d’autre part, que les élus sont confrontés au juridisme » ambiant, nourri par les énormités des intérêt en jeu. Ils ont ainsi plus tendance à s’entourer de juristes reconnus, que d’urbanistes compétents pour élaborer leurs documents d’urbanisme.

La conséquence est que le projet de PLU mis à l’enquête est plus fait pour défendre des décisions que proposer des choix innovants en matière d’aménagement et d’urbanisme.
……..

mercredi 27 février 2008

Triste dénigrement calomnieux

René Collet, Homme d'affaires bien connu ne vient plus à Courchevel que pour les affaires.
Il fut, entre autres le héros des chalets du Cachemire. 15 ans de procédures contre la commune.
Il vole au secours de son ami Gilbert Blanc Tailleur.
Imaginez que je sois de retour au conseil. Ils n'auraient plus leur liberté de maneuvre pour conclure de profitables affaires de gré à gré.
La calomnie et le dénigrement auxquels il se livre sont le fait d'un homme sans arguments de fond.
De sa part cela ne m'étonne pas, mais je suis infiniment attristé que le maire se rende complice de cette vilaine démarche.
Imaginez que je me livre à ce genre d'annonces. Nous serions dans le caniveau.
Voila donc une réponse factuelle aux insinuations de René Collet.
Monsieur René Collet
La conciergerie
3950 route du Jaillet

74120 Megève

Courchevel, le 12 février 2008

Mon cher René,

Mes observations sur les constructions du quartier de l'ancienne poste se situent dans le cadre d'une campagne électorale. Elles sont parfaitement recevables et honorables.

Mes remarques ne s'adressent pas au promoteur, il a fait son travail, et je l'espère pour lui, fait son profit.

Elles mettent en cause une méthode choisie par la municipalité de traiter de gré à gré sans consultations qui auraient permis un choix entre différents projets en matière d'urbanisme, d'architecture et de financement.

Je le regrette à tous point de vue. Personnellement je désapprouve ce projet sur tous ces plans mais il me parait normale que tu en sois satisfait. Un point, tout de même, tu dis que le personnel de l'OT a été ravi de changer de bureaux, sans doute, mais ils sont complètement isolés du public….

Je ne suis pas "vexé" que mes conseils n'aient pas été suivis mais très attristé car cela aurait sûrement permis une infiniment meilleure rénovation du centre de 1850.

Je souhaite dans cette campagne rester sur un débat d'idées et je m'y tiendrai mais je ne suis en rien étonné d'être attaqué personnellement c'est une position commune à ceux qui n'ont rien à dire sur le fond que d'essayer de discréditer leurs adversaires.

Je ne sombre ni dans la bêtise ni dans la médiocrité en disant que le promoteur a pris son bénéfice et habite ailleurs, c'est un fait.

Pour ta gouverne je ne suis pas l'instigateur mais le responsable des tremplins et du forum, et tu as raison d'en parler car ces deux réalisations sont un parfait exemple de ce qui aurait du être fait pour la rénovation du quartier de l'ancienne poste :

- Grâce à un remarquable projet de l'architecte Paul Andreu, les tremplins sont remarquablement intégrés au site du Praz, ils sont par ailleurs reconnus par tous les utilisateurs comme l'un des meilleurs équipements au monde. Ils sont le fruit d'un concours très ouvert qui donna en son temps un énorme travail au conseil municipal. Mais nous pouvons, aujourd'hui partager la satisfaction d'un projet difficile, réussi.

- Le forum rempli tous les objectifs que nous avions fixés à l'occasion d'une vaste et longue consultation. Il est un réel succès sur le plan financier pour la commune à qui il apporte, chaque année d'importantes recettes.

Certes j'entends ça et là des critiques sur son apparence, mais jusqu'ici personne ne m'a dit comment l'on pouvait donner à un bâtiment de cette taille l'aspect d'un chalet montagnard.

Ces deux projets, en particulier le second ont fait l'objet de longues réflexions publiques débouchant sur un cahier des charges soumis ensuite à des appels d'offres c'est à ce prix qu'ils représentent des réussites dont nous pouvons nous honorer.

Naturellement je n'avais aucune relation personnelle d'aucune nature avec quelque personne ou société qui furent en charge de leur réalisation, le dire c'est verser dans la plus franche malversation calomnieuse et le dénigrement.

Pour conclure sur ce chapitre de mon action municipale passée, je n'ai jamais traitée une affaire de gré à gré, tu as acheté le terrain des chalets du Cachemire au département mais pas à la commune.

J'ai ensuite défendu ce projet car je le pensais bon pour la commune, en particulier l'idée de donner accès aux chalets par un vaste sous-sol, idée que j'avais ramenée d'une visite à Deer Valley, excellente pour la préservation du naturel de la parcelle et le stationnement des habitants.

Enfin pour le chalet Altibar, tu es mal informé, c'est en juillet 1967 que j'avais demandé au maire, Pierre de la Gontrie, de faire construire par la commune un chalet d'accueil pour les passagers. Comme à l'époque l'altiport était isolé et loin de tout, la commune m'a vendu un terrain pour construire moi-même le chalet, à charge par nous d'accueillir les passagers.

Pendant trente ans, aussi longtemps que cela fut nécessaire, nous avons scrupuleusement exécuté cette mission évitant ainsi à la commune de lourdes charges.

Tenant compte de l’évolution de la desserte et de l’organisation de l’altiport, plus de ligne régulière et accueil des quelques passagers privés du coté de la route au sud de la plateforme. La commune nous a déchargés de cette mission par décision en date du 26 juillet 2000

La construction d'origine, puis les agrandissements successifs de l’aérogare, liés à la croissance des besoins ont toujours fait l'objet de permis de construire réguliers.

Et je suis toujours, avec mes enfants, propriétaire de cette maison où sont nés trois de mes quatre enfants et que j'ai construit au prix de beaucoup d'efforts et de sacrifices, avec ma femme, sa mémoire habite toujours cette maison.

Je ne suis pas en campagne pour polémiquer mais simplement parce que j’aime Saint Bon où j’ai fais ma vie, où mes enfants sont nés et où ma femme est enterrée et que je suis inquiet de certaines orientations pour ne pas dire dérives.

Pour ma part je ne me placerai pas sur des polémiques personnelles ou sur des insinuations calomnieuses mais je resterai sur les sujets de fond dans l’intérêt de la commune, vers l’avenir.
Michel Ziegler

Nouvelle lettre ouverte

Lettre Ouverte à Gilbert Blanc Tailleur
Maire de SAINT Bon Courchevel

Courchevel, le 24 février 2008

Monsieur le Maire,

Jeudi 21 février vous aviez convoqué, dans le cadre de la campagne municipale, une réunion du syndicat hôtelier à la salle des Arolles à Courchevel 1850. Appartenant à cette organisation je me suis rendu à cette réunion.

A votre arrivée alors que je me levais pour vous saluer vous m’avez violemment agressé verbalement, m’adressant des propos insultants et menaçants.

Vous m’avez reproché, entre autre, des propos calomnieux sur les conditions de délivrance des permis de construire dans la commune.

Vous devez bien savoir qu’étant maire l’on s’expose à ce genre de critiques infondées, elles ne viennent pas de moi.

A contrario, vous continuez à diffuser une lettre calomnieuse à mon endroit émanant du promoteur René Collet, ce faisant vous avez tort à quatre points de vue :

1. Vous placez cette campagne sous le signe des attaques personnelles, ce qui est détestable.
2. Vous savez que les affirmations de Collet sur l’attribution, à des amis, de travaux pour le forum et les tremplins sont fausses et donc calomnieuses et en les publiant vous vous rendez complice de ce dénigrement.
3. Au moment de ces réalisations vous étiez maire adjoint et donc responsable.
4. Vous mettez également en évidence vos liens avec monsieur Collet.


____________________


Je ne me suis pas lancé dans cette campagne par plaisir mais parce que je suis réellement inquiet de l’apparente insouciance avec laquelle vous vous en prenez à ce qui forme le cœur de notre collectivité.

Plusieurs générations d’agriculteurs de montagne ont avec courage, compétence et amour de la nature peaufiné le magnifique domaine où est installé Courchevel.

On imagine aisément le courage et la clairvoyance qu’il a fallu à Francis Mugnier et son Conseil, en 1947, pour donner ce précieux domaine à des aménageurs.

Heureusement le Département confia cette tâche à des ingénieurs, urbanistes et architectes à la fois de grand talent et amoureux de la montagne.

Ils construisirent un lotissement exemplaire, équilibré, et aéré doté d’une importante forêt urbaine qui fait son charme.

En vendant précipitamment, plusieurs parcelles que vous rendez constructibles, sans autres besoins apparents que de générer d’importantes recettes, c’est ce double patrimoine, naturel et urbanistique, que vous mettez en danger.

La grande parcelle vendue sous le virage des Clarines est exemplaire, vaste déforestation urbaine et création de lits supplémentaires avec un accès par le centre de la station déjà embouteillé.

Tout ceci pour réaliser des investissements disproportionnés comme le garage communal à l’entrée de 1850 ou le centre sportif de la Grande Combe dont la rentabilité parait, dans sa forme actuelle, bien incertaine.

Vous envisagez même de raser le bâtiment historique qu’est la mairie. Des bureaux pour les nouveaux fonctionnaires municipaux ne peuvent-ils être installés dans un bâtiment plus modeste sur les garages municipaux de Saint Bon ?
.
Sortant ainsi de la sagesse de vos prédécesseurs, vous engagez un budget disproportionné avec la capacité intrinsèque de la commune exposant sa population à de grandes incertitudes, notamment financières.

Il n’y a dans les idées que j’exprime publiquement, depuis des semaines, aucune attaque personnelle mais des réflexions qui méritent des réponses autres que des insultes et des menaces.

Je vous prie de croire, Monsieur le Maire à mes sentiments distingués.


_____________________


Mes amis,

J’entends ça et là deux remarques auxquelles je veux vous répondre sans tarder :

Je serais contre le développement, le progrès et la prospérité actuels.

Non seulement il n’en est rien mais au contraire tous les points que j’ai soulevés durant cette campagne sont, eux, de nature à nous conduire vers des difficultés.

- Création d’un surnombre de chambres d’hôtel de luxe de nature à déséquilibrer l’hôtellerie.
- Maintien d’une image sulfureuse du « Courchevel tout fric » qui éloigne de nous notre clientèle traditionnelle.
- Atteinte grave à l’équilibre écologique de nos stations.
- Attitude, pour le moins négligente vis-à-vis de la population locale.
- Investissements démesurés de nature à nous amener vers des difficultés financières.

Mes amis, ouvrons les yeux, il nous faut poursuivre un développement dynamique.
Mais équilibré.

Cette grève, malheureuse, que nous venons de vivre montre notre sensibilité naturelle aux facteurs humains. A trop les négliger l’on s’expose à de graves déconvenues.


Je serais trop âgé ?

Merci à ceux qui s’en préoccupe, je suis en pleine forme, complètement disponible et expérimenté.




P.S. :

je tiendrai deux réunions publiques :
- Mardi 5, salle des Arolles, à 1850, à 19h00
- Jeudi 6 mars, salle des anciens, au Praz, à 18h00


Pour voter vous allez panacher, attention de ne pas mettre plus de 19 noms votre bulletin serait nul.


__________


samedi 23 février 2008

Journal de campagne IV - LE BUDGET

"Saint Bon Avenir"
Pour un développement dynamique et équilibré


JOURNAL de CAMPAGNE - IV

Le BUDGET

Pour une commune qui, depuis des décennies, gérait son budget avec sagesse et précaution, nous sommes véritablement rentrés dans un autre monde.

Il est impossible, en quelques lignes de livrer une analyse détaillée, d’autant que les chiffres recueillis sont marqués par l’impacte des cessions de patrimoine et mériteraient d’être retraités.

Alors, regardons seulement quelques repaires pour nous permettre d’apprécier la situation :

1997 2007

Endettement 14 775 811 € 16 357 384

Personnel 43 157

Masse salariale 1 406 587 € 5 734 048

Recettes fiscales 13,45 M€ 23,2 M€

Cession d’actifs pendant la période : 94.949.972 € soit 622.830.988 F.


Budget de fonctionnement Investissements directs

GRENOBLE 190 M€ 55 M€

COURCHEVEL 121 M€ 78,5 M€

CHAMBERY 90 M € 23 M€

AIX les BAINS 38 M € 8 M€


L’ensemble des budgets exploitation et investissements ne peut s’équilibrer que grâce à des cessions d’actifs importantes. Cela est-il réaliste ?

Maintenant, par une politique imprudente d’investissements nous nous sommes mis dans la position d’avoir à vendre chaque année.




La démesure de ces chiffres, pour une commune de moins de 2.000 habitants, fait perdre tout repère. Le conseil vote ainsi, sans sourciller, 161.000 € de provision pour risque contentieux, quand on sort des dizaines de millions d’euros, évidemment ….

Il faudra au nouveau conseil analyser la situation, examiner la projection sur l’avenir et revenir à plus de sagesse.

C’est une imprudence de joueur de Poker que de penser que les ventes d’actifs pourront continuer indéfiniment

Conseil MUNICIPAL (Suite)

Je vous ai dit ma perplexité devant le manque de débat du conseil, il faudra qu’il reprenne l’autorité qu’il a abandonné entre les mains de l’administration municipal et des experts extérieurs – Dépenses d’honoraires Compte Administratif 2007 : 627.346 €.


Voila mes amis, j’ai quelques regrets d’avoir écrit tant de dossiers critiques, ce n’est pas mon genre.

Ce sont des remarques qui s’imposaient. Mais il faut aussi souligner que le conseil sortant a bien travaillé dans beaucoup d’autres domaines. Et puis Saint Bon- Courchevel est une commune / station d’exception avec tant et tant d‘atouts, à commencer par les hommes et femmes qui la font vivre.

Alors je suis enthousiaste de participer à la réflexion pour son développement « dynamique et équilibré ».

A suivre.




Exode 32 :1-6 Quand le peuple vit que Moïse tardait à descendre de la montagne, le peuple s'assembla auprès d'Aaron et lui dit : " Allons, fais-nous un dieu qui aille devant nous, car ce Moïse, l'homme qui nous a fait monter du pays d'Égypte, nous ne savons pas ce qui lui est arrivé. "
Aaron leur répondit : " Otez les anneaux d'or qui sont aux oreilles de vos femmes, de vos fils et de vos filles et apportez-les-moi. "
Tout le peuple ôta les anneaux d'or qui étaient à leurs oreilles et ils les apportèrent à Aaron.
Il reçut l'or de leurs mains, le fit fondre dans un moule et en fit une statue de veau ; alors ils dirent : " Voici ton Dieu, Israël, celui qui t'a fait monter du pays d'Égypte. "
Voyant cela, Aaron bâtit un autel devant la statue et fit cette proclamation : " Demain, fête pour Yahvé. "
Le lendemain, ils se levèrent de bon matin, ils offrirent des holocaustes et apportèrent des sacrifices de communion. Le peuple s'assit pour manger et pour boire, puis ils se levèrent pour se divertir.



Pardon ! Je n’ai pas pu résister, mais nous savons tous, au fond, qu’il y a bien mieux que ce veau d’or.

lundi 18 février 2008

JOURNAL de CAMPAGNE III


JOURNAL DE CAMPAGNE - III

I Une bonne nouvelle

Douze nouveaux s'engagent : Nicolaï Bogdanoff, Anthony Mugnier, Yannick Chardon, Gaël Chardon, Vanessa Dijon, Aurélien Blanc, Guillaume Ulliel, Stéphane Mermoz, Patrice Lo-ré, Jean Baptiste Hinsinger, Mathieu Mugnier, Stéphane Bonnefoy.

Avec Josette Richard, Nicolas Rochedy, Nicolas Dessum, Norbert Gacon et Eric Brèche Ils vont apporter un regard neuf sur les affaires de la commune.

Il nous faut maintenant bâtir l'avenir de notre collectivité, cela ne peut se faire sans eux

Je les soutiendrai.

II Une triste attitude

René Collet, l'aménageur du quartier de l'ancienne poste est mécontent de ce que j'ai écrit à propos de cette "affaire" il diffuse une lettre insultante et calomnieuse à mon sujet. Quand on n'a pas d'argument de fond l'on tente toujours de discréditer son adversaire.
Mauvais débat, Il y a assez de questions sérieuses à discuter pour ne pas abaisser la campagne au domaine des attaques personnelles.

J'ai été attristé que le maire fasse, ou laisse, distribuer ce pamphlet à la sortie du conseil Jeudi soir.

III Nouvelles constructions à 1850

Avec mon dernier courrier traitant une nouvelle fois du quartier de l'ancienne poste j'ai eu peur de vous agacer, il est vrai que cela n'est pas au cœur de vos préoccupations. Mais je l'ai tout de même fait pour deux raisons :
- Cet écrasement du presbytère et ces poubelles devant l'église sont de mauvais présages. Alors, pour de l'argent rien n'est plus sacré ??
- Ce traitement du réaménagement d'un quartier sans concertation publique et réflexion sur l'ensemble des paramètres fait craindre d'autres dérapages :

Il faut aller voir sur place les prochains projets pour s'en rendre compte :

- Dans le virage des Clarines, sur votre droite, dans la forte pente aujourd'hui belle forêt de sapins doit se construire l'ensemble K2 hôtel et chalets de prestige. Par où y accéder ? par le haut, c'est-à-dire par le centre de Courchevel déjà bien embouteillé, et où se parquer ??

- Mieux encore, l'immeuble prévu dans le talus derrière la Potinière, par où y accéder ? Par le haut c'est-à-dire la rue Park City déjà saturée, et où se parquer ??


- Poursuivez votre parcours jusqu'au sommet du "Jardin Alpin" là aussi, à droite de la dernière épingle à cheveux, existe un projet, le terrain serait déjà vendu, de gré à gré naturellement.

Faut- il vraiment construire sur ce merveilleux site naturel écraser le golf, raser les derniers rhododendrons ?

Et comment circulera-t-on dans le Jardin Alpin déjà encombré ?

Personnellement j'en serais infiniment attristé.

Et puis, si finalement le conseil, après consultation de la population, le décidait alors il faudrait mettre cette parcelle, la plus belle de la commune, en vente publique pour en tirer le meilleur prix.

Mais Dieu nous en garde.

Ces constructions folles correspondent elles à une nécessité? Faut-il plus de chambres d'hôtel quatre étoiles ? Plus de densité d'appartements dans le centre ville ? Non mais il faut équilibrer le budget tout en finançant le grand centre de la grande combe et autres projets pharaoniques.

Dans la hâte, le conseil a voté jeudi 14 lors de sa dernière séance la première tranche de …70 millions d'euros !!!!

Nous en parlerons en regardant le budget………….

Conseil Municipal

J'ai assisté aux deux dernières séances du Conseil et j'ai été frappé par une ambiance surprenante, les conseillers silencieux écoute la lecture des rapports, pour l'essentiel, par le maire ou le premier adjoint, puis :"Pas d'opposition, pas d'abstention, …adopté.". Un conseiller interrogé sur ce mutisme m'a répondu, "nous avons des discussions en conseil privé". Si il peut paraître utile de tenir occasionnellement, sur un sujet sensible, une réunion sans public, il ne me parait pas normal, voir illégale de tenir la population à l'écart des débats nécessaires.

Le Maire, en ouverture du dernier conseil s'est félicité, entre autre, de l'unanimité dont faisait preuve le conseil. Pour ma part je suis étonné de cet "unanimisme" le débat et la confrontation d'idées sont indispensables.

Tous les conseillers sont-ils d'accord sur la construction de ce centre sportivo-ludique à la grande combe et sur la vente du patrimoine foncier ? Alors ils ne représentent pas la population, car dans la rue j'entends bien des doutes s'exprimer.

___________________

mercredi 13 février 2008

Journal de Campagne II


JOURNAL DE CAMPAGNE - II

HISTOIRES D'HOMMES

I -Cinq nouveaux s'engagent au service de la commune : Josette Richard, Nicolas Rochedy, Nicolas Dessum, Norbert Gacon et Eric Brèche, je m'en réjouis. Ils vont apporter un regard neuf et leur expérience personnelle.

Je voterai pour eux.

Je souhaite les rejoindre au conseil pour apporter mon expérience et le recul, sinon la sagesse, qui viennent avec les années.

II-J'entends ça et là certains membres du conseil sortant, et non des moindres, s'interroger sur ma candidature. Toute candidature est légitime et toute politique doit être soumise sinon à la critique au moins à la discussion. Pour ma part je ne parlerai jamais des hommes mais des orientations qui doivent guider notre politique. Que voulons nous que soit notre collectivité dans 10 ou 20 ans ? là est la seule question qui me motive.

Je n'y ai pas vu de réponse à ce jour.

LES FERMES DE PRALONG

Un "tambour" dit, au Praz, à qui veut l'entendre, que je me trompe au sujet des fermes de Pralong.

Pourtant lorsque j'ai vu dans le PLU qu'elles étaient classées en UB-H ce qui signifie que la parcelle concernée était constructible pour un hôtel je m'en suis inquiété auprès du maire.

Puis un adjoint en charge de l'agriculture m'a fait part de son désaccord. Nous avons convenu de faire, ensemble, une pétition à faire signer par les habitants de Saint Bon pour faire modifier cette décision.

Quelques jours plus tard cet adjoint m'a dit : "le maire a reculé, le projet est retiré".

Voila un premier succès de campagne, espérons qu'il y en aura d'autres.

Mais, en attendant, les fermes de Pralong sont toujours UB-H au PLU et je ne serai complètement rassuré que lorsque le maire aura pris, publiquement, l'engagement de faire délibérer le conseil, à ce sujet, sur une modification du PLU, dés son installation.

A suivre