dimanche 9 mars 2008

Pour un développement équilibré



Non, je ne suis pas nostalgique, il faut poursuivre le développement mais le faire de façon équilibrée.

lundi 3 mars 2008

A VOUS DE JOUER

Voila des semaines que je vous fait part de mes remarques sur la politique municipale passée.

Aujourd'hui Je vous donne les lignes conductrices d'un projet d'action.

C'est maintenant à vous de décider.

Je souhaite rentrer au conseil pour faire valoir ces idées.

Il faut aussi, à mon sens renouveller un conseil trop routinier, créer une émulation.

La liste des douze "jeunes" vous offre l'opportunité de ce renouvellement.

Si vous panachez, ATTENTION, pas plus de 19 noms, votre bulletin sezrait invalide.

"Vox populi Vox Dei".

Votez bien.

SAINT BON AVENIR
Michel ZIEGLER

Mes Amis
Maintenant, ensemble
Il nous faut remettre les choses à leur place.

L’HOMME
AU CŒUR DE NOTRE PROJET
Quelle collectivité humaine voulons-nous être dans vingt ans ?

- Ouvrir une vaste concertation publique pour définir, en commun, notre plan d’action

- Réfléchir à la vie de chacun à l’année

- Maintenir une agriculture active pour entretenir l’environnement - Créer une ferme communale)

- Soutenir une activité artisanale locale

- Travailler à construire une véritable activité d’été

- Changer l’image de Courchevel en mettant en valeur la nature et le sport

- Lancer une grande manifestation culturelle annuelle.


Nous reprendrons nos voyages en commun pour, ouvrir notre esprit et apprendre à mieux nous situer par rapport à nos concurrents.
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Dés la mise en place du nouveau conseil un certain nombre d’actions doivent être misent en œuvre : Avec le conseil de l’administration départementale examiner le budget de fonctionnement sur 10 ans, -Réexaminer le dossier centre sportif des Grandes Combes - Réexaminer le dossier de la construction d’une nouvelle mairie.
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vendredi 29 février 2008

Le lire pour le croire

STUPEFIANT !!



Mes amis

Il n’est pas dans ma nature de critiquer l’action des « autres »
Mais plutôt de « faire ».

Et pourtant voila des jours que je critique.

Comme il est normal dans ce cas, la nuit, l’on se retourne dans son lit en se disant « Et si je me trompais ? Et si j’étais dans le regret d’un monde passé qui ne reviendra pas ? »

Mais voila que le destin met entre mes mains le rapport du commissaire enquêteur désigné pour examiner le projet de PLU.

Son analyse est identique à la mienne…. en plus sévère.

Il est d’une particulière gravité que le maire et le conseil n’aient tenu aucun compte de cet avertissement ……

Comment le croire maintenant ?





« Le zonage et les orientations d’aménagements proposés ne semblent pas en cohérence avec les objectifs portés par l’Etat et/ou déclinés par la commune .

Dans les stations, les emprises sur les espaces naturels boisés appauvrissent le paysage et portent même atteinte à « l’outil ski ». L’examen des lieux à l’éclairage de certaines observations du public, montre que l’environnement est peu pris en compte, le souci du développement durable peu perceptible et la solidarité, plutôt négligée »





Le Commissaire enquêteurs
Marcel Pretti
20 novembre 2006

…………….

6-1 … L’examen au fond des pièces du dossier fait apparaître des incohérences. Le diagnostic établi dans le rapport, les axes stratégiques du développement déclinés dans le P.A.D.D., les prescriptions du « porter à connaissance », celles de l’article 121-1 et suivants du code de l’urbanisme, ne sont en accord ni avec la traduction qui en est faite dans les orientations d’aménagement ni avec la traduction spatiale figurant sur les plans de zonage.

Le zonage et les orientations d’aménagements proposés ne semblent pas en cohérence avec les objectifs portés par l’Etat et/ou déclinés par la commune :

- Fixer la population locale en lui permettant d’accéder au logement ou à la construction de son habitation.
- Protéger l’espace rural contre la pression foncière et freiner la spéculation foncière.
- Revitaliser les activités agricoles et protéger le patrimoine culturel, architectural, foncier.
- Arrêter la prolifération des lits marchands pour protéger « l’outil neige », le paysage et la qualité de vie.
- Maîtriser les transports et favoriser la mixité sociale et des fonctions urbaines.
- Ouvrir des perspectives d’aménagement permettant de faire évoluer l’image « tout ski » de la station.

6-2 Vues de lieu : Elles ne font Que confirmer, ce qui apparaît sur les plans de zonage. La création de zone IAU dans les villages, va exacerber la spéculation foncière et multiplier les résidences secondaires au détriment de la création d’habitat permanent.

Dans les stations, les emprises sur les espaces naturels boisés appauvrissent le paysage et portent même atteinte à « l’outil ski ». L’examen des lieux à l’éclairage de certaines observations du public, montre que l’environnement est peu pris en compte, le souci du développement durable peu perceptible et la solidarité, plutôt négligée.

La notion de qualité de vie dans les secteurs pavillonnaires des stations, semble un peu maltraitée au vu de la prolifération des zone UH et de la possibilité données aux hôtels de s’implanter en zone UC avec tous les avantages des zones IAUIh.

6-3 Entretiens divers : Ils montrent, d’une part, que les élus sont bien conscients des insuffisances du projet de PLU. Cependant pris dans l’engrenage des contraintes budgétaires ils ne voient pas comment passer du modèle économique traditionnel de développement continu de l’entreprise à un modèle économique consistant à exploiter une entreprise par venue à un état d’équilibre, d’autre part, que les élus sont confrontés au juridisme » ambiant, nourri par les énormités des intérêt en jeu. Ils ont ainsi plus tendance à s’entourer de juristes reconnus, que d’urbanistes compétents pour élaborer leurs documents d’urbanisme.

La conséquence est que le projet de PLU mis à l’enquête est plus fait pour défendre des décisions que proposer des choix innovants en matière d’aménagement et d’urbanisme.
……..

mercredi 27 février 2008

Triste dénigrement calomnieux

René Collet, Homme d'affaires bien connu ne vient plus à Courchevel que pour les affaires.
Il fut, entre autres le héros des chalets du Cachemire. 15 ans de procédures contre la commune.
Il vole au secours de son ami Gilbert Blanc Tailleur.
Imaginez que je sois de retour au conseil. Ils n'auraient plus leur liberté de maneuvre pour conclure de profitables affaires de gré à gré.
La calomnie et le dénigrement auxquels il se livre sont le fait d'un homme sans arguments de fond.
De sa part cela ne m'étonne pas, mais je suis infiniment attristé que le maire se rende complice de cette vilaine démarche.
Imaginez que je me livre à ce genre d'annonces. Nous serions dans le caniveau.
Voila donc une réponse factuelle aux insinuations de René Collet.
Monsieur René Collet
La conciergerie
3950 route du Jaillet

74120 Megève

Courchevel, le 12 février 2008

Mon cher René,

Mes observations sur les constructions du quartier de l'ancienne poste se situent dans le cadre d'une campagne électorale. Elles sont parfaitement recevables et honorables.

Mes remarques ne s'adressent pas au promoteur, il a fait son travail, et je l'espère pour lui, fait son profit.

Elles mettent en cause une méthode choisie par la municipalité de traiter de gré à gré sans consultations qui auraient permis un choix entre différents projets en matière d'urbanisme, d'architecture et de financement.

Je le regrette à tous point de vue. Personnellement je désapprouve ce projet sur tous ces plans mais il me parait normale que tu en sois satisfait. Un point, tout de même, tu dis que le personnel de l'OT a été ravi de changer de bureaux, sans doute, mais ils sont complètement isolés du public….

Je ne suis pas "vexé" que mes conseils n'aient pas été suivis mais très attristé car cela aurait sûrement permis une infiniment meilleure rénovation du centre de 1850.

Je souhaite dans cette campagne rester sur un débat d'idées et je m'y tiendrai mais je ne suis en rien étonné d'être attaqué personnellement c'est une position commune à ceux qui n'ont rien à dire sur le fond que d'essayer de discréditer leurs adversaires.

Je ne sombre ni dans la bêtise ni dans la médiocrité en disant que le promoteur a pris son bénéfice et habite ailleurs, c'est un fait.

Pour ta gouverne je ne suis pas l'instigateur mais le responsable des tremplins et du forum, et tu as raison d'en parler car ces deux réalisations sont un parfait exemple de ce qui aurait du être fait pour la rénovation du quartier de l'ancienne poste :

- Grâce à un remarquable projet de l'architecte Paul Andreu, les tremplins sont remarquablement intégrés au site du Praz, ils sont par ailleurs reconnus par tous les utilisateurs comme l'un des meilleurs équipements au monde. Ils sont le fruit d'un concours très ouvert qui donna en son temps un énorme travail au conseil municipal. Mais nous pouvons, aujourd'hui partager la satisfaction d'un projet difficile, réussi.

- Le forum rempli tous les objectifs que nous avions fixés à l'occasion d'une vaste et longue consultation. Il est un réel succès sur le plan financier pour la commune à qui il apporte, chaque année d'importantes recettes.

Certes j'entends ça et là des critiques sur son apparence, mais jusqu'ici personne ne m'a dit comment l'on pouvait donner à un bâtiment de cette taille l'aspect d'un chalet montagnard.

Ces deux projets, en particulier le second ont fait l'objet de longues réflexions publiques débouchant sur un cahier des charges soumis ensuite à des appels d'offres c'est à ce prix qu'ils représentent des réussites dont nous pouvons nous honorer.

Naturellement je n'avais aucune relation personnelle d'aucune nature avec quelque personne ou société qui furent en charge de leur réalisation, le dire c'est verser dans la plus franche malversation calomnieuse et le dénigrement.

Pour conclure sur ce chapitre de mon action municipale passée, je n'ai jamais traitée une affaire de gré à gré, tu as acheté le terrain des chalets du Cachemire au département mais pas à la commune.

J'ai ensuite défendu ce projet car je le pensais bon pour la commune, en particulier l'idée de donner accès aux chalets par un vaste sous-sol, idée que j'avais ramenée d'une visite à Deer Valley, excellente pour la préservation du naturel de la parcelle et le stationnement des habitants.

Enfin pour le chalet Altibar, tu es mal informé, c'est en juillet 1967 que j'avais demandé au maire, Pierre de la Gontrie, de faire construire par la commune un chalet d'accueil pour les passagers. Comme à l'époque l'altiport était isolé et loin de tout, la commune m'a vendu un terrain pour construire moi-même le chalet, à charge par nous d'accueillir les passagers.

Pendant trente ans, aussi longtemps que cela fut nécessaire, nous avons scrupuleusement exécuté cette mission évitant ainsi à la commune de lourdes charges.

Tenant compte de l’évolution de la desserte et de l’organisation de l’altiport, plus de ligne régulière et accueil des quelques passagers privés du coté de la route au sud de la plateforme. La commune nous a déchargés de cette mission par décision en date du 26 juillet 2000

La construction d'origine, puis les agrandissements successifs de l’aérogare, liés à la croissance des besoins ont toujours fait l'objet de permis de construire réguliers.

Et je suis toujours, avec mes enfants, propriétaire de cette maison où sont nés trois de mes quatre enfants et que j'ai construit au prix de beaucoup d'efforts et de sacrifices, avec ma femme, sa mémoire habite toujours cette maison.

Je ne suis pas en campagne pour polémiquer mais simplement parce que j’aime Saint Bon où j’ai fais ma vie, où mes enfants sont nés et où ma femme est enterrée et que je suis inquiet de certaines orientations pour ne pas dire dérives.

Pour ma part je ne me placerai pas sur des polémiques personnelles ou sur des insinuations calomnieuses mais je resterai sur les sujets de fond dans l’intérêt de la commune, vers l’avenir.
Michel Ziegler

Nouvelle lettre ouverte

Lettre Ouverte à Gilbert Blanc Tailleur
Maire de SAINT Bon Courchevel

Courchevel, le 24 février 2008

Monsieur le Maire,

Jeudi 21 février vous aviez convoqué, dans le cadre de la campagne municipale, une réunion du syndicat hôtelier à la salle des Arolles à Courchevel 1850. Appartenant à cette organisation je me suis rendu à cette réunion.

A votre arrivée alors que je me levais pour vous saluer vous m’avez violemment agressé verbalement, m’adressant des propos insultants et menaçants.

Vous m’avez reproché, entre autre, des propos calomnieux sur les conditions de délivrance des permis de construire dans la commune.

Vous devez bien savoir qu’étant maire l’on s’expose à ce genre de critiques infondées, elles ne viennent pas de moi.

A contrario, vous continuez à diffuser une lettre calomnieuse à mon endroit émanant du promoteur René Collet, ce faisant vous avez tort à quatre points de vue :

1. Vous placez cette campagne sous le signe des attaques personnelles, ce qui est détestable.
2. Vous savez que les affirmations de Collet sur l’attribution, à des amis, de travaux pour le forum et les tremplins sont fausses et donc calomnieuses et en les publiant vous vous rendez complice de ce dénigrement.
3. Au moment de ces réalisations vous étiez maire adjoint et donc responsable.
4. Vous mettez également en évidence vos liens avec monsieur Collet.


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Je ne me suis pas lancé dans cette campagne par plaisir mais parce que je suis réellement inquiet de l’apparente insouciance avec laquelle vous vous en prenez à ce qui forme le cœur de notre collectivité.

Plusieurs générations d’agriculteurs de montagne ont avec courage, compétence et amour de la nature peaufiné le magnifique domaine où est installé Courchevel.

On imagine aisément le courage et la clairvoyance qu’il a fallu à Francis Mugnier et son Conseil, en 1947, pour donner ce précieux domaine à des aménageurs.

Heureusement le Département confia cette tâche à des ingénieurs, urbanistes et architectes à la fois de grand talent et amoureux de la montagne.

Ils construisirent un lotissement exemplaire, équilibré, et aéré doté d’une importante forêt urbaine qui fait son charme.

En vendant précipitamment, plusieurs parcelles que vous rendez constructibles, sans autres besoins apparents que de générer d’importantes recettes, c’est ce double patrimoine, naturel et urbanistique, que vous mettez en danger.

La grande parcelle vendue sous le virage des Clarines est exemplaire, vaste déforestation urbaine et création de lits supplémentaires avec un accès par le centre de la station déjà embouteillé.

Tout ceci pour réaliser des investissements disproportionnés comme le garage communal à l’entrée de 1850 ou le centre sportif de la Grande Combe dont la rentabilité parait, dans sa forme actuelle, bien incertaine.

Vous envisagez même de raser le bâtiment historique qu’est la mairie. Des bureaux pour les nouveaux fonctionnaires municipaux ne peuvent-ils être installés dans un bâtiment plus modeste sur les garages municipaux de Saint Bon ?
.
Sortant ainsi de la sagesse de vos prédécesseurs, vous engagez un budget disproportionné avec la capacité intrinsèque de la commune exposant sa population à de grandes incertitudes, notamment financières.

Il n’y a dans les idées que j’exprime publiquement, depuis des semaines, aucune attaque personnelle mais des réflexions qui méritent des réponses autres que des insultes et des menaces.

Je vous prie de croire, Monsieur le Maire à mes sentiments distingués.


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Mes amis,

J’entends ça et là deux remarques auxquelles je veux vous répondre sans tarder :

Je serais contre le développement, le progrès et la prospérité actuels.

Non seulement il n’en est rien mais au contraire tous les points que j’ai soulevés durant cette campagne sont, eux, de nature à nous conduire vers des difficultés.

- Création d’un surnombre de chambres d’hôtel de luxe de nature à déséquilibrer l’hôtellerie.
- Maintien d’une image sulfureuse du « Courchevel tout fric » qui éloigne de nous notre clientèle traditionnelle.
- Atteinte grave à l’équilibre écologique de nos stations.
- Attitude, pour le moins négligente vis-à-vis de la population locale.
- Investissements démesurés de nature à nous amener vers des difficultés financières.

Mes amis, ouvrons les yeux, il nous faut poursuivre un développement dynamique.
Mais équilibré.

Cette grève, malheureuse, que nous venons de vivre montre notre sensibilité naturelle aux facteurs humains. A trop les négliger l’on s’expose à de graves déconvenues.


Je serais trop âgé ?

Merci à ceux qui s’en préoccupe, je suis en pleine forme, complètement disponible et expérimenté.




P.S. :

je tiendrai deux réunions publiques :
- Mardi 5, salle des Arolles, à 1850, à 19h00
- Jeudi 6 mars, salle des anciens, au Praz, à 18h00


Pour voter vous allez panacher, attention de ne pas mettre plus de 19 noms votre bulletin serait nul.


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samedi 23 février 2008

Journal de campagne IV - LE BUDGET

"Saint Bon Avenir"
Pour un développement dynamique et équilibré


JOURNAL de CAMPAGNE - IV

Le BUDGET

Pour une commune qui, depuis des décennies, gérait son budget avec sagesse et précaution, nous sommes véritablement rentrés dans un autre monde.

Il est impossible, en quelques lignes de livrer une analyse détaillée, d’autant que les chiffres recueillis sont marqués par l’impacte des cessions de patrimoine et mériteraient d’être retraités.

Alors, regardons seulement quelques repaires pour nous permettre d’apprécier la situation :

1997 2007

Endettement 14 775 811 € 16 357 384

Personnel 43 157

Masse salariale 1 406 587 € 5 734 048

Recettes fiscales 13,45 M€ 23,2 M€

Cession d’actifs pendant la période : 94.949.972 € soit 622.830.988 F.


Budget de fonctionnement Investissements directs

GRENOBLE 190 M€ 55 M€

COURCHEVEL 121 M€ 78,5 M€

CHAMBERY 90 M € 23 M€

AIX les BAINS 38 M € 8 M€


L’ensemble des budgets exploitation et investissements ne peut s’équilibrer que grâce à des cessions d’actifs importantes. Cela est-il réaliste ?

Maintenant, par une politique imprudente d’investissements nous nous sommes mis dans la position d’avoir à vendre chaque année.




La démesure de ces chiffres, pour une commune de moins de 2.000 habitants, fait perdre tout repère. Le conseil vote ainsi, sans sourciller, 161.000 € de provision pour risque contentieux, quand on sort des dizaines de millions d’euros, évidemment ….

Il faudra au nouveau conseil analyser la situation, examiner la projection sur l’avenir et revenir à plus de sagesse.

C’est une imprudence de joueur de Poker que de penser que les ventes d’actifs pourront continuer indéfiniment

Conseil MUNICIPAL (Suite)

Je vous ai dit ma perplexité devant le manque de débat du conseil, il faudra qu’il reprenne l’autorité qu’il a abandonné entre les mains de l’administration municipal et des experts extérieurs – Dépenses d’honoraires Compte Administratif 2007 : 627.346 €.


Voila mes amis, j’ai quelques regrets d’avoir écrit tant de dossiers critiques, ce n’est pas mon genre.

Ce sont des remarques qui s’imposaient. Mais il faut aussi souligner que le conseil sortant a bien travaillé dans beaucoup d’autres domaines. Et puis Saint Bon- Courchevel est une commune / station d’exception avec tant et tant d‘atouts, à commencer par les hommes et femmes qui la font vivre.

Alors je suis enthousiaste de participer à la réflexion pour son développement « dynamique et équilibré ».

A suivre.




Exode 32 :1-6 Quand le peuple vit que Moïse tardait à descendre de la montagne, le peuple s'assembla auprès d'Aaron et lui dit : " Allons, fais-nous un dieu qui aille devant nous, car ce Moïse, l'homme qui nous a fait monter du pays d'Égypte, nous ne savons pas ce qui lui est arrivé. "
Aaron leur répondit : " Otez les anneaux d'or qui sont aux oreilles de vos femmes, de vos fils et de vos filles et apportez-les-moi. "
Tout le peuple ôta les anneaux d'or qui étaient à leurs oreilles et ils les apportèrent à Aaron.
Il reçut l'or de leurs mains, le fit fondre dans un moule et en fit une statue de veau ; alors ils dirent : " Voici ton Dieu, Israël, celui qui t'a fait monter du pays d'Égypte. "
Voyant cela, Aaron bâtit un autel devant la statue et fit cette proclamation : " Demain, fête pour Yahvé. "
Le lendemain, ils se levèrent de bon matin, ils offrirent des holocaustes et apportèrent des sacrifices de communion. Le peuple s'assit pour manger et pour boire, puis ils se levèrent pour se divertir.



Pardon ! Je n’ai pas pu résister, mais nous savons tous, au fond, qu’il y a bien mieux que ce veau d’or.

lundi 18 février 2008

JOURNAL de CAMPAGNE III


JOURNAL DE CAMPAGNE - III

I Une bonne nouvelle

Douze nouveaux s'engagent : Nicolaï Bogdanoff, Anthony Mugnier, Yannick Chardon, Gaël Chardon, Vanessa Dijon, Aurélien Blanc, Guillaume Ulliel, Stéphane Mermoz, Patrice Lo-ré, Jean Baptiste Hinsinger, Mathieu Mugnier, Stéphane Bonnefoy.

Avec Josette Richard, Nicolas Rochedy, Nicolas Dessum, Norbert Gacon et Eric Brèche Ils vont apporter un regard neuf sur les affaires de la commune.

Il nous faut maintenant bâtir l'avenir de notre collectivité, cela ne peut se faire sans eux

Je les soutiendrai.

II Une triste attitude

René Collet, l'aménageur du quartier de l'ancienne poste est mécontent de ce que j'ai écrit à propos de cette "affaire" il diffuse une lettre insultante et calomnieuse à mon sujet. Quand on n'a pas d'argument de fond l'on tente toujours de discréditer son adversaire.
Mauvais débat, Il y a assez de questions sérieuses à discuter pour ne pas abaisser la campagne au domaine des attaques personnelles.

J'ai été attristé que le maire fasse, ou laisse, distribuer ce pamphlet à la sortie du conseil Jeudi soir.

III Nouvelles constructions à 1850

Avec mon dernier courrier traitant une nouvelle fois du quartier de l'ancienne poste j'ai eu peur de vous agacer, il est vrai que cela n'est pas au cœur de vos préoccupations. Mais je l'ai tout de même fait pour deux raisons :
- Cet écrasement du presbytère et ces poubelles devant l'église sont de mauvais présages. Alors, pour de l'argent rien n'est plus sacré ??
- Ce traitement du réaménagement d'un quartier sans concertation publique et réflexion sur l'ensemble des paramètres fait craindre d'autres dérapages :

Il faut aller voir sur place les prochains projets pour s'en rendre compte :

- Dans le virage des Clarines, sur votre droite, dans la forte pente aujourd'hui belle forêt de sapins doit se construire l'ensemble K2 hôtel et chalets de prestige. Par où y accéder ? par le haut, c'est-à-dire par le centre de Courchevel déjà bien embouteillé, et où se parquer ??

- Mieux encore, l'immeuble prévu dans le talus derrière la Potinière, par où y accéder ? Par le haut c'est-à-dire la rue Park City déjà saturée, et où se parquer ??


- Poursuivez votre parcours jusqu'au sommet du "Jardin Alpin" là aussi, à droite de la dernière épingle à cheveux, existe un projet, le terrain serait déjà vendu, de gré à gré naturellement.

Faut- il vraiment construire sur ce merveilleux site naturel écraser le golf, raser les derniers rhododendrons ?

Et comment circulera-t-on dans le Jardin Alpin déjà encombré ?

Personnellement j'en serais infiniment attristé.

Et puis, si finalement le conseil, après consultation de la population, le décidait alors il faudrait mettre cette parcelle, la plus belle de la commune, en vente publique pour en tirer le meilleur prix.

Mais Dieu nous en garde.

Ces constructions folles correspondent elles à une nécessité? Faut-il plus de chambres d'hôtel quatre étoiles ? Plus de densité d'appartements dans le centre ville ? Non mais il faut équilibrer le budget tout en finançant le grand centre de la grande combe et autres projets pharaoniques.

Dans la hâte, le conseil a voté jeudi 14 lors de sa dernière séance la première tranche de …70 millions d'euros !!!!

Nous en parlerons en regardant le budget………….

Conseil Municipal

J'ai assisté aux deux dernières séances du Conseil et j'ai été frappé par une ambiance surprenante, les conseillers silencieux écoute la lecture des rapports, pour l'essentiel, par le maire ou le premier adjoint, puis :"Pas d'opposition, pas d'abstention, …adopté.". Un conseiller interrogé sur ce mutisme m'a répondu, "nous avons des discussions en conseil privé". Si il peut paraître utile de tenir occasionnellement, sur un sujet sensible, une réunion sans public, il ne me parait pas normal, voir illégale de tenir la population à l'écart des débats nécessaires.

Le Maire, en ouverture du dernier conseil s'est félicité, entre autre, de l'unanimité dont faisait preuve le conseil. Pour ma part je suis étonné de cet "unanimisme" le débat et la confrontation d'idées sont indispensables.

Tous les conseillers sont-ils d'accord sur la construction de ce centre sportivo-ludique à la grande combe et sur la vente du patrimoine foncier ? Alors ils ne représentent pas la population, car dans la rue j'entends bien des doutes s'exprimer.

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mercredi 13 février 2008

Journal de Campagne II


JOURNAL DE CAMPAGNE - II

HISTOIRES D'HOMMES

I -Cinq nouveaux s'engagent au service de la commune : Josette Richard, Nicolas Rochedy, Nicolas Dessum, Norbert Gacon et Eric Brèche, je m'en réjouis. Ils vont apporter un regard neuf et leur expérience personnelle.

Je voterai pour eux.

Je souhaite les rejoindre au conseil pour apporter mon expérience et le recul, sinon la sagesse, qui viennent avec les années.

II-J'entends ça et là certains membres du conseil sortant, et non des moindres, s'interroger sur ma candidature. Toute candidature est légitime et toute politique doit être soumise sinon à la critique au moins à la discussion. Pour ma part je ne parlerai jamais des hommes mais des orientations qui doivent guider notre politique. Que voulons nous que soit notre collectivité dans 10 ou 20 ans ? là est la seule question qui me motive.

Je n'y ai pas vu de réponse à ce jour.

LES FERMES DE PRALONG

Un "tambour" dit, au Praz, à qui veut l'entendre, que je me trompe au sujet des fermes de Pralong.

Pourtant lorsque j'ai vu dans le PLU qu'elles étaient classées en UB-H ce qui signifie que la parcelle concernée était constructible pour un hôtel je m'en suis inquiété auprès du maire.

Puis un adjoint en charge de l'agriculture m'a fait part de son désaccord. Nous avons convenu de faire, ensemble, une pétition à faire signer par les habitants de Saint Bon pour faire modifier cette décision.

Quelques jours plus tard cet adjoint m'a dit : "le maire a reculé, le projet est retiré".

Voila un premier succès de campagne, espérons qu'il y en aura d'autres.

Mais, en attendant, les fermes de Pralong sont toujours UB-H au PLU et je ne serai complètement rassuré que lorsque le maire aura pris, publiquement, l'engagement de faire délibérer le conseil, à ce sujet, sur une modification du PLU, dés son installation.

A suivre

lundi 28 janvier 2008

ORIGINE des DECISIONS

III - Origine des décisions

En matière d’urbanisme les décisions sont lourdes de conséquences car elles engagent le très long terme.

On le comprend bien, il est, dans ces conditions, de bonne politique, pour une collectivité, de prendre le temps nécessaire à une concertation aussi large que possible, puis à une réflexion longue et approfondie.

Un hôtel dans le lotissement des mazots, un autre projeté aux fermes de Pralong,
deux autres prévus au jardin Alpin, sans compter celui envisagé à proximité du golf, cela ne remet-il pas en cause l'urbanisme aéré et spacieux de Courchevel ?

Mais la vrai question est l'origine de ces décisions sont-elles engagées dans le cadre d'un plan, d'un programme patiemment élaboré ? Ou le sont-elles pour répondre à la proposition alléchante d'un promoteur, présence aussi éphémère que lucrative ?

Non ces décisions ne peuvent et ne doivent être générées que par une volonté de la collectivité inscrite dans un plan de développement à long terme.

Puis il est impératif sur un projet, faisant l'objet d'un cahier des charges précis, de mettre en concurrence pour s'assurer d'avoir le meilleur projet possible et de rejeter fermement tout accord de gré à gré.

Un exemple frappant des résultats désastreux du non respect de ces principes est le développement du quartier de l'ancienne poste.

Sur ce dossier précis , au moment du projet, j'avais remis au maire, en mains propres, une note de suggestions : appel d'offre architecture, consultation sur le bien fondé du déplacement de l'office du tourisme, réflexion sur les questions de parking, appel d'offre pour la réalisation…….

Rien de tout cela ne fut fait et l'on voit aujourd'hui les résultats désastreux : isolement des bureaux de l'O.T., désordre de stationnement et embouteillages malgré l'embauche de nombreux policiers municipaux, constructions scandaleuses devant le presbytère.

Et le promoteur, bénéfices fait….. habite ailleurs.

dimanche 27 janvier 2008

LA CONCERTATION


II - LA CONCERTATION



Les évolutions en cours dans tous les domaines, particulièrement l’urbanisme, sont si importantes et rapides qu’il ne s’agit plus d’une évolution mais d’une véritable révolution.

Ces dispositions qui bouleversent en profondeur l'avenir de Courchevel devraient, à l'évidence, faire l'objet d'une réflexion approfondie suivant une large concertation avec l'ensemble des parties prenantes de la commune.

Or tel n'est pas le cas.
J'en trouve un exemple édifiant dans le procès verbal de l'AG du syndicat hôtelier :

"…Réel besoin d'harmoniser et de diversifier le parc hôtelier : réflexion sur les lits hôteliers, leur nombre, leur qualité ?…………"

Tels sont les questions, entre autres, que se posent les hôteliers. N’aurait-il pas été sage, de se concerter avec la profession avant d'autoriser tant de projets nouveaux ?

Le syndicat hôtelier soulève également la question de la mixité :

" Clientèle trop élitiste qui ne fait pas vivre la station à certaines heures de la journée…
Le luxe affiché de Courchevel effraie la clientèle moyenne gamme qui a tendance à se diriger vers d'autres stations.
La station a besoin de faire exister une mixité entre une clientèle de haut de gamme, intermédiaire et la population locale……."

Et le syndicat hôtelier me rejoint sur la nécessaire concertation :

"L'extension hôtelière et le développement à outrance de la construction sont-ils opportuns ?
"Importance d'ouvrir une discussion publique avec la mairie pour réfléchir sur le devenir de la station"


Ces mêmes questions se posent dans bien d'autres domaines.

jeudi 17 janvier 2008

L'homme, L'argent, et le bonheur

I - L’homme l’argent et le bonheur

Perplexe, oui perplexe, c'est le mot qui me vient à l'esprit devant tous les chantiers qui se poursuivent ou s'ouvrent à tous les niveaux de Courchevel à l'aube de cet hiver 2008.

Au monde de l'argent Courchevel est à la mode.
Il ne faut pas bouder son plaisir, je ne le ferai pas, ayant présidé au quart des soixante ans de vie que vient de fêter Courchevel, consacrant, durant ce long bail, toute mon énergie à son succès.

Mais venez, asseyons nous cinq minutes et réfléchissons aux raisons de ce succès.

Il y a bien sûr le site diversifié et magnifiquement adapté au ski,

Le plan d'urbanisme unique, donnant à chaque bâtiment l'accès à la route, d'un coté et de l'autre aux pistes de ski,

Le domaine skiable, sa conception et son entretien,

La nature partout, pénétrant les stations elles-mêmes.

Mais le facteur, à mes yeux, le plus important fut la qualité de l'accueil que réservèrent les
Saint Bonnais aux touristes, ces nouveaux habitants saisonniers.

Ils le leur rendirent bien, liant de solides amitiés, s'attachant au pays qu'ils firent leur, apportant, leur compétence au développement de la collectivité.

Comme les Saint Bonnais de souche ils s'attachèrent à cette vallée, pour certains s'y installèrent et devinrent entrepreneur, électeurs et même membre du conseil Municipal ou des organismes réfléchissant et conduisant la politique de la commune.

Quelques uns y gagnèrent de l'Argent, parfois beaucoup d'argent, mais ce n'était pas leur "tout".

Leur raison de vivre c'était l'amour partagé des villages et des montagnes de la vallée. C'est cela qui forme une collectivité vivante et heureuse.

Temps révolus me direz vous !
Je ne le crois pas, au contraire, temps à venir, ici comme ailleurs, l'homme ne peut vivre heureux sans appartenir à une collectivité. Et le temps de "l'argent roi" passera.

J’ai vu ces derniers temps trop d’amis de Courchevel vendre et partir.
Il y a l’âge, me direz-vous, c’est vrai une génération se retire.
Et le goût de la bonne affaire, c’est aussi exact.

Mais il y a aussi et surtout cette radicale modification de l’état d’esprit, l’argent est devenu si prioritaire que l’homme ne s’y retrouve plus. L’on ne vient plus seulement à Courchevel pour s’y retrouver entre amis, mais aussi pour y faire des affaires.

mardi 15 janvier 2008

Journal de Campagne

Michel, pourquoi t’engager dans cette campagne ?

Et bien pour trois raisons :


I. Pas de démocratie sans élections, et pas de bonnes élections sans débats, il convient que les candidats s’expliquent sur leurs projets.

Le débat est nécessaire, je veux contribuer à l’animer.

II. Des questions de fond se posent :

- Nous sommes nombreux à ne pas voir la ligne conductrice, le projet, qui relie les importantes décisions apparaissants jours après jours.
- Pourquoi tant de nouveaux hôtels et chalets ?
- Pourquoi, soudain, toutes ces cessions de patrimoine ?

III. Il y a aussi des questions de formes :

- Absence de concertation avec les parties prenantes.
- Développement important du personnel municipal administratif, faisant craindre des difficultés pour les budgets à venir.
- Absence d'appel d'offre.

De tout cela il faut débattre, maintenant.

Alors je vais, dans un premier temps formuler quelques pistes de réflexion, puis avancer des idées conductrices pour un « PROJET »

vendredi 11 janvier 2008

Lettre ouverte au Maire



Lettre Ouverte à Gilbert Blanc Tailleur
Maire de SAINT Bon Courchevel

Monsieur le Maire, Cher Gilbert,

La période électorale est un temps de dialogue et mon propos aujourd’hui est bien de participer à cette réflexion

Nous sommes les spectateurs de profondes et rapides évolutions dans bien des domaines sans distinguer une cohérence, sans avoir été, tous, invités à une réflexion sur notre destin.

Les questions qui se posent sont de fond et de forme les deux étant d’ailleurs liés.

Lorsque j’ai vu se construire à moins d’un mètre de la cure de 1850 des appartements dans un quartier qui n’en comportait pas ce qui impliqua la mise en place d’abris poubelles à l’entrée de l’église, devant la statue de la Sainte Vierge,

Lorsque j’ai appris la décision de vendre les fermes de PRALONG, mémoire de l’activité ancestrale de Saint Bon,

Lorsque j’ai vu de vastes et brutales déforestations dans le quartier des mazots et des Chenus,

J’ai été profondément bouleversé pensant que l’on touchait inconsidérément à l’essentiel, au cœur de ce à quoi nous sommes profondément attaché et qui fonde notre avenir.

Le sacré ne tient pas qu’au religieux. Est sacré ce que l’on ne peut ni vendre ni donner mais qu’il faut garder pour le transmettre en tant que support essentiel d’identités que l’on désire voir survivre au cours du temps.

Nous avons deux biens essentiels qu’il nous faut préserver, ils sont à l’origine du succès de Courchevel et les meilleurs garants de son avenir, c’et la tradition séculaire de montagnards de la collectivité de Saint Bon et notre site de montagne.

J’y reviendrai.

A SUIVRE : I- L’homme l’Argent et le bonheur – II- La Concertation – III- Origine des décisions – IV Mémoire de la vie Alpestre et rurale – V- Quel budget pour demain ? – VI- l’été – VII la vie permanente au cœur du Val Vanoise.- VIII –Changer notre image

VOTRE AVIS M’INTERESSE
BLOG : http//ziegler-courchevel-2008.blogspot.com
Michel.ziegler@wanadoo.fr

jeudi 10 janvier 2008

Remise des insignes
d'Officier de la Légion d'Honneur

1er juillet 2005

Hervé GAYMARD – Michel ZIEGLER





Nous voilà tous réunis aujourd’hui pour saluer la vie d’un homme au parcours exceptionnel, tour à tour pilote, guide de montagne, ancien maire, chef d’entreprise … Un homme vivant, pour reprendre l’expression de Georges Bernanos, et ils ne courent pas les rues.
Michel, tu es un homme aux mille facettes et l’exercice auquel je dois me livrer ce soir est certainement aussi périlleux que l’aviation : en effet, toutes les personnes que tu as réunies autour de toi ne pourront me contredire si je dis qu’il n’est pas facile de tirer l’essence de cette vie extraordinaire, une vie remplie d’évènements plus enrichissants les uns que les autres. D’autant que nous nous connaissons depuis seulement 12 ans et que c’est un véritable honneur que tu me fais en me demandant d’être ton parrain.

L’histoire de Michel est avant tout celle d’un passionné de la vie, passionné de la France, passionné de l’aéronautique et de la montagne. Fondateur de la compagnie Air Alpes, tu t’es toujours battu sans relâche pour concrétiser tes rêves ….même les plus farfelus.. Ainsi avais-tu imaginé lors de la création de cette compagnie en 1961 de pouvoir poser des guides de montagne et leurs clients sur des glaciers, comme par exemple sur le dôme du goûter au Mont-blanc, pour qu’ils puissent redescendre ensuite à skis.

D’un altiport de fortune, fait de bric et de broc, sans local propre, où ta femme Martine cuisinait pour l’équipage avec un camping-gaz, et où les pilotes venaient travailler en peaux de phoque, naîtra une compagnie aérienne qui transportera des gens de toutes nationalités et de tous horizons. Ainsi les clients pouvaient-ils acheter un billet Tokyo - Courchevel, ou New York - Meribel, et on trouvait même à cette époque des douaniers sur l’altiport de Courchevel.
Pour faire venir les clients des Etats-Unis tu avais trouvé un slogan ingénieux qui tient en une phrase : « il est moins cher et moins loin pour un américain de la côte Est de rejoindre Courchevel que d’aller dans les Rocheuses ». En outre, cette compagnie aérienne eut une couverture presse inimaginable notamment grâce aux connaissances journalistiques de Gilles de la Rocque. Air Alpes fit ainsi la première page du New York Herald Tribune.
Cette station connut alors son âge d’or et on pourrait même dire qu’elle était devenue le pendant montagnard de Saint-Tropez avec ses stars : Alain Delon, Catherine Deneuve, Brigitte Bardot, et ses personnalités : le premier ministre du Canada ou Valéry Giscard D’estaing. Ils pouvaient voler indifféremment sur les Piper Super-Cub, les Pilatus-Astazou ou les Twin-Otter pour venir skier dans nos stations. Certains pilotes se rappellent même avec nostalgie cette période où Farah Pahlavi, la femme du Shah d’Iran que l’on surnommait la « Chabanou » leur donnait des écus d’or en guise de pourboire.

Au delà des paillettes, je crois que de nombreux anciens d’Air Alpes te sont extrêmement reconnaissants pour ce que tu leur as apporté sur le plan personnel et professionnel.
Ainsi de nombreux pilotes privés ont-ils pu grâce à l’aventure d’Air Alpes et la création de la ligne régional Chambéry/Paris, devenir des pilotes professionnels pour de grandes compagnies aériennes, je ne citerai qu’un exemple pour illustrer ce propos, celui d’Anne-Marie Peltier, qui non contente d’être la première femme pilote d’Air Alpes, fut par la suite l’une des premières femmes commandant de Bord à Air Inter.

La reprise d’Air Alpes en 1981 par le groupe TAT marquera la fin de cette époque pionnière de l’aviation régionale, mais tu ne tardas pas à faire profiter de ton expérience d’autres compagnies en devenant président d’Air Martinique de 1983 à 1993, puis d’Aigle Azur de 1993 à 2001.

Le virus de l’aviation c’est ton père ingénieur et pilote d’essais, puis directeur général d’Air France qui te l’a transmis dès ton plus jeune âge. Il t’a d’ailleurs soutenu et accompagné tout au long de ta vie notamment en devenant co-fondateur d’Air Alpes.
A l’heure où tous les regards convergent vers l’A 380 -nous l’avons vu lors du salon du Bourget 2005- il convient de rappeler qu’ Henri Ziegler fut le père français d’Airbus mais aussi du Concorde.

Celui qu’on appelait « Monsieur Concorde » fut le premier à imaginer une collaboration entre différents pays autour de projets aéronautiques. L’opiniâtreté de ton père fut décisive pour conduire l’Europe à voler de ses propres ailes.
Tu es le digne successeur de ton père que tu as tant admiré mais aussi de ta mère…. en effet tes parents furent tous les deux distingués pour leur travail de l’ombre. On m’a d’ailleurs raconté que tu avais assisté aux côtés de tes frères et sœurs, à leurs retrouvailles à la fin de la guerre dans une scène émouvante où vous avez eu du mal à reconnaître ton père qui portait l’uniforme de l’armée américaine.

Pardonnes moi cette digression autobiographique sur tes parents, néanmoins je sais que tu ne m’en tiendras pas rigueur toi pour qui la famille occupe une place si importante dans ta vie. La famille Ziegler forme une véritable tribu où ceux qui y appartiennent sont liés par un sens du partage, de la solidarité et de la foi, indéfinissables.

Je crois que tu as compris mieux que quiconque la force et la richesse qu’elle représente. En effet, tu mesures l’importance d’être entouré par les gens que tu aimes à chaque étape de ta vie, dans les moments heureux ou plus difficiles.

Et quand la maladie a commencé à affaiblir ton épouse Martine, tu n’hésiteras pas à stopper toute activité pour partir avec elle dans votre maison de Lasseube au cœur des Pyrénées. Tu es alors resté sans relâche à son chevet, en te consacrant entièrement à Martine, en lui tenant la main jusqu'au bout.

Martine était ta boussole de vie et tu cultivais à ses côtés le sens de la famille, de l’amitié, et tes enfants, petits-enfants et amis, rassemblés ce soir autour de toi en témoignent.
Il y a des inconditionnels et je ne les énumérerai pas tous, citons seulement son éminence le Cardinal Etchegarray, qui vient te rendre visite chaque année, dès que son emploi du temps d’envoyé du Pape pour la paix et la justice dans le monde, le lui permet.

Pionner et visionnaire, c’est ta capacité à t’émerveiller encore de tout qui t’a permis de réaliser de grandes choses.

Dans un passage du film relatant l’histoire d’Air Alpes tu l’exprimes d’ailleurs bien « J’aime emmener des enfants en avion, si ils sont un peu excités au départ quelques virages les calment aussitôt, ensuite ils regardent sans êtres blasés, sans se lasser et au fond je suis un peu comme eux je regarde inlassablement ces montagnes, ce monde dans lequel je vole ».
Ah la montagne…ton second amour ! Les montagnes sont pour toi un refuge, une source d’inspiration mais aussi un métier puisque tu as réussi un examen des plus exigent : celui de guides en 1967.

Tu apprécies la montagne pour son côté sportif, est-il besoin de rappeler que tu as gravi de hauts sommets dans le monde - mais aussi pour ce qu’elle t’apporte du point de vue personnel. En effet, le débat s’élève avec l’altitude et l’on peut considérer l’existence d’une façon différente. Un proverbe tibétain dit à ce propos « quand tu arrives au sommet de la montagne, continues de grimper ». Effectivement, il est important de vouloir toujours aller plus haut, et je pense que c’est ce que tu as fait tout au long de ta vie, Michel. Tu as toujours essayé de voir au delà des obstacles, ce qu’il y avait de positif. Tu as cette faculté que possèdent les Grands de te relever quoiqu’il arrive et c’est bien là que réside ta force de caractère.

Avant de te décorer officiellement j’aimerais te lire une phrase qu’à prononcé Mr Xavier Chappaz, président de la compagnie des guides de Chamonix, lors de l’hommage rendu à un homme que tu connaissais bien et qui a eu une existence aussi riche que la tienne, je veux parler de Roger Frison Roche :

« Partir, revenir, ouvrir les portes de la vallée, s’en aller loin voir d’autres choses et d’autres gens et puis s’en retourner au pied de ses montagnes pour les contempler de nouveau, le regard modifié de toutes les expériences, voilà l’enseignement d’une vie ». Je crois que cette phrase succincte décrit parfaitement ta vie, toi qui as toujours voulu découvrir ce qu’il y avait derrière les montagnes d’ici ou d’ailleurs, mais qui dans le même temps a toujours eu besoin de te ressourcer au pied de ces mêmes montagnes en Savoie.

Pour ta carrière exceptionnelle, Michel ;
Au nom du Président de la République et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés,Je te fais Officier dans l’Ordre National de la Légion d’Honneur.


Monsieur le Président du Conseil Général,

Il y a quelque temps j'avais exprimé, auprès de votre prédécesseur le souhait de voir reconnus, un jour, en Savoie, les évènements qui nous réunissent aujourd'hui : La création puis l'évolution d'Air Alpes, c'est-à-dire d'une page, fut-elle modeste, de l'histoire de l'aviation civile française et de la desserte de la Savoie.
Ceux qui l'ont écrite, Cadres et Employés, Mécaniciens, Pilotes, Conseiller Généraux, Maires et, bien sûr, mes frères Guides sont représentés ici et c'est de leur part que je vous remercie de nous ouvrir ces prestigieux salons chargés d'Histoire.

Merci Monsieur le Président.


Monsieur le Ministre, Mon cher Hervé,

A toi aussi, merci d'avoir accepté de nous remettre cette éminente distinction.

Je te l'ai demandé pour les valeurs que nous partageons : La Foi, épine dorsale de notre vie, l'amour du Pays, la Savoie, la France et l'Europe, la fidélité de ton amitié aux jours des épreuves et ma confiance dans tes éminentes qualités pour contribuer au redressement de la France et à la construction de l'Europe. Il y faudra aujourd'hui, aussi beaucoup de courage.

J'ai été sensible à l'évocation des qualités que tu as bien voulu me reconnaître, et n'était-ce le jugement réaliste que je porte sur moi, je pourrais en tirer quelque vanité, mais, et, je vais dire un lieu commun, je ne suis ici que le porte drapeau d'une action collective.

Comme la fourragère que les hommes de mon régiment, le 6ème BCA, portaient en mémoire de son action héroïque à Narvik, cette éminente distinction est dédiée à une action collective ou chacun prit sa part.

Sur cette question une seule idée me préoccupe; Ayant beaucoup reçu de mon pays, de parents magnifiques, de nombreux éducateurs, et de l'Eglise, ma maison, c'est d'avoir bien fait fructifier les talents qui m'ont été confié.

Retracer aujourd'hui devant vous l'histoire d'Air Alpes allongerait trop mon propos. Elle est faite de bagarres contre le conformisme et les idées reçues, de magnifiques succès et de beaucoup d'échecs.

Je me suis attelé, avec l'aide de la FACIM, à écrire cette aventure. Alors, aujourd'hui, je voudrais seulement évoquer quelques hommes et évènements.

En février 1961 Robert Merloz et moi faisons nos premières armes de pilote à l'aéroclub Air France, le 18 février nous louons pour deux jours un SAAB SAFIR, petit monomoteur de tourisme et rejoignons Chambéry via Bron. Passant au travers de la dent du chat nous sommes impressionnés par ce qui parait être, pour nous aviateurs des plaines, l'étroitesse du site et c'est avec précaution que nous descendons en spirale vers un aéroport dont, à l'époque, l'essentiel de l'activité est militaire.

Quelques années plus tard, après que nous ayons, une nuit d'orage, posé un Beech 99 et ses quinze passagers dans les roseaux entre lac et piste un ILS, système de guidage radio électrique à l'approche, sera installé permettant l'atterrissage en sécurité d'avion de plus en plus importants.

C'est au retour de ce voyage du 18 février que nous décidons d'installer le siège d'Air Alpes, en cours de création, dans la petite aérogare vide. Monsieur MARTINOT patron de la CADAF travaille dans l'ancien hangar à la fabrication de pièces d'avions il se passionnera pour notre jeune compagnie et assurera l'entretien de notre premier avion. Il restera jusqu'au bout un fidèle et amical compagnon.

En juillet 1961 nous louons au constructeur un premier PILATUS PORTER, équipé d'un moteur à pistons, Robert et moi le crasherons au décollage du Dôme du Gouter le 2 septembre. Ce qui nous amènera à commander le premier Pilatus TURBO PORTER équipé d'une Turbine TURBOMECA ASTAZOU, merveilleux avion avec lequel nous ferons des milliers de déposes sur glacier et les premières liaisons entre les Altiports et les grands aéroports régionaux. Nous en exploiterons jusqu'à sept.

De tous les sites sur lesquels nous nous sommes posés le plus spectaculaire est le Dôme du GOUTER, 400 mètres sous le sommet du Mont Blanc , tourné vers l'EST il est touché par les tous premiers rayons de soleil ce qui nous permettait, émergeant de la pénombre du FAYET de nous y poser à la pointe du jour. C'était une grâce extraordinaire. Puis de toute notre habileté nous replongions vers la pénombre pour reprendre d'autres compagnons et rebondir vers la lumière et la gloire de ces sommets que nous avons toujours chéris de toute notre âme.

Le Pilatus comporte 8 sièges Un pour le pilote, six pour les skieurs que nous déposions et un, à coté du pilote pour le guide. Rapidement se forma autour d'Air Alpes une équipe de guides, ils aidaient à embarquer et débarquer, assuraient la sécurité des passagers autour de l'avion, aidaient l'avion à tourner sur la neige, beaucoup des plus passionnés devinrent de véritables copilote donnant leur avis sur l'approche et l'atterrissage quand les conditions étaient difficiles. Ils furent des membres à part entière de la fratrie que nous formions.

Deux d'entre eux devinrent pilote, Dédé DIARD et le grand Raymond Lambert.

Ils proposaient de nouveaux sites quelquefois extrêmes. Nous partagions notre amour pour le ciel et la montagne et je garde au plus chaud de mon cœur la mémoire de ceux qui nous ont quitté, Dédé SIMOND, Robert BLANC, Serge SENTI, Yves POLLET VILLARD, André TOURNIER, Gérard DEVOUASSOUX, bien sure Dédé DIARD et LAMBERT….et tant d'autres que je ne peux citer.

Robert et moi étions deux fort jeunes gens et notre idée de construire des pistes en pente en montagne était certainement jugée comme farfelue par les responsables de l'Aviation Civile eh bien ! Honneur aux maires, de la Gontrie, Ancenay, Borgey et à leurs équipes qui nous ont fait confiance et ont construit les premières pistes à Meribel et Courchevel.

Et honneur aussi à l'aviation civile qui nous fit accompagner par deux pilotes Marcel Collot et Jean Delparte, ils homologuaient les pistes que nous ouvrions.

C'est à Méribel, le 30 janvier 1962 que fut inventé par Joseph SZYDLOWSKI, président de TURBOMECA, le mot ALTIPORT.

Au fil des années beaucoup de stations suivirent et les pistes sommaires du début furent, pour certaines, progressivement améliorées.

C'est le besoin d'activité l'été pour nos Pilatus qui nous conduisit à créer des lignes à l'intérieur de la Corse, en particulier vers Propriano et Figari que nous ouvrîmes, à nous intéresser à la lutte contre la grêle pour protéger les cultures sensibles, vigne, tabac et à remorquer sur les plages d'immenses banderoles.

En 1968 le Président FONTANET me convoqua pour me dire qu'il souhaitait nous voir participer au désenclavement de la SAVOIE, je lui indiquais que le travail aérien que nous faisions n'avait rien à voir avec l'exploitation d'une ligne régulière. Il me répliqua : Nous allons vous aider et allez voir, de ma part, l'Amiral HEBRARD, Président d'AIR INTER, c'est lui qui m'a suggéré de m'adresser à vous et il va vous aider.

Le début de la liaison entre Chambéry et Paris fut quelque peu folklorique, nous exploitions un avion "beechcraft "Marquis" de six places vers Lyon Bron où nous donnions la correspondance avec les Viscount d'Air Inter sur Paris.

Ne disposant pas de moyens de radio guidage, nos irrégularités étaient fréquentes et cette liaison indirecte était peu commode.

Nous nous sommes donc lancé dans l'exploitation d'une ligne directe vers le Bourget, dans un premier temps avec un Twinn-Otter de 20 places, sympathique mais bien lent, puis nous avons mis en service le BEECH 99 de quinze places beaucoup plus rapide et efficace, Cet avion constitua durant des années la base de notre flotte régionale, tous les passagers de l'époque s'en rappellerons avec émotion.
La France toujours très centralisée avait besoin de liaisons transversales et le gouvernement, par le travers de la DATAR, à l'époque dirigée par Gérôme MONOD, nous soutint financièrement pour le lancement de toute nouvelle ligne transversale.

En 1970, fort de notre première expérience Corse, nous avons ouvert Chambéry/Grenoble/Ajaccio et Bastia.

En 1970 également, Air Alpes prend l'initiative de regrouper toutes les initiatives naissantes dans un syndicat professionnel l'ATAR.

Puis de créer un GIE commun de services à Paris, pour toutes ces entreprises provinciales, le GIECAR.

L'ATAR mènera d'importantes négociations avec Air France pour conclure des accords généraux de coopération et contribuera à une profonde évolution des brevets et licences du Personnel Navigant

Chambéry devient une plateforme très active avec jusqu'à huit rotations quotidiennes sur Paris et deux rotations quotidiennes vers Grenoble/Saint Etienne/Toulouse et Grenoble/Marseille/Nice

Puis viendra l'intensification de la desserte de la Corse avec l'ouverture de plusieurs liaison directe vers Figari/Sud Corse et vers les quatre aéroports Corse depuis Toulon.

Pendant toute cette période l'activité Pilatus d'été s'intensifie, à la lutte contre la grêle s'ajoute la participation à des opérations de lutte contre les incendies de forêt.

En 1971 Air Alpes signa un contrat pour le démarrage de l'aviation de montagne au Népal

Au fil des années Air Alpes va absorber, Air Limousin, Pyrénair, Air Champagne Ardennes, Air Rouergue.

En 1974 Air Alpes introduit les premiers JET sur le réseau Régional, la CORVETTE fabriquée par Aérospatiale.

Puis en 1975 le F27 de cinquante places.

En 1978 la restructuration se poursuit et Air Alpes sera regroupée à TAT

Que reste-t-il ? Cette question m'a été posée et je peux lui apporter trois réponses :

- La première factuelle, l'aviation régionale dont nous avons été les pionniers est aujourd'hui, sous d'autres formes, sans doute, en plein développement et rend un service indispensable.

- La deuxième conceptuelle : les hommes et les femmes qui ont vécu cette aventure et l'ont construite ont été heureux d'y participer et c'est bien l'un des rôles essentiels de l'entreprise que de contribuer à l'épanouissement de ses acteurs.

- La troisième philosophique: nous devons regarder avec modestie notre action humaine dans son caractère nécessairement éphémère.

Pour conclure, vous m'en voudriez de ne pas citer trois personnes qui méritent plus que tout autres de participer à cette fête.

Mon père, Henri, homme magnifique, Polytechnique, Supaero, pilote et ingénieur d'essais, avant guerre - Rejoint Londres - Chef d'état Major du Général Koëning et à ce titre patron des forces françaises de l' intérieures - Nommé Directeur Général d'Air France, en ruine, en fait en cinq ans l'une des premières compagnies aériennes mondiales - Avec Sylvain Floirat redresse Breguet Aviation au bord de la faillite.

- Sur ordre du Gouvernement reprend Sud Aviation, Nord Aviation et la Sereb, pour faire l'Aérospatiale - Contre vents et marées lance AIRBUS Industrie avec les résultats que l'on connaît aujourd'hui – et au milieu de tout cela, passionné de montagne, membre du GHM (Groupe de Haute Montagne) - merveilleux père et amis et grand Chrétien à la foi ardente.

Ma mère, marseillaise, porte le pantalon, chose rare à son époque, et grimpe dans les calanques, parcours les sommets de l'Oisans, assume seule ses enfants durant la guerre et participe au maquis du Vercors, elle recevra la croix de guerre, une femme de soleil, force et lumière.

Tous deux furent de passionnés supporters d'Air Alpes.

Et, enfin, celle qui, tout au long de cette magnifique aventure fut auprès de tous avec force et douceur, discrétion, compréhension, ne disant jamais un mot de mal sur quiconque, rassurant, apaisant mais aussi partageant avec enthousiasme les joies, vous avez reconnus Martine.

Elle vit dans le cœur de ceux qui l'aiment.

mercredi 9 janvier 2008